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Ecoutes de Sarkozy : décision rendue le 7 mai

La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a examiné ce mercredi l’affaire des écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog. Seront-elles annulées comme l’ancien président le demande ? Réponse le 7 mai.
Article rédigé par Delphine Gotchaux
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (Si la Cour valide la requête en nullité des écoutes, l'enquête pour corruption serait enterrée © Maxppp)

La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris s'est penchée ce mercredi sur le dossier des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy avec son avocat Thierry Herzog. Dans cette affaire, les deux hommes ont été mis en examen en juillet dernier pour corruption active. Ils contestent la validité des écoutes à l’origine de leur mise en examen. Ils vont devoir attendre jusqu'au mois de mai pour savoir ce que va décider la justice, car la décision sera rendu le 7 mai.

 

Si la cour d’appel suit les réquisitions du parquet général, l’enquête sur cette affaire très embarrassante pour l’ancien chef de l’Etat pourra reprendre. Elle avait été suspendue le temps de l’examen des requêtes en nullité déposées par les avocats de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert.

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Contraire à la Constitution ?

Devant la chambre de l’instruction, le parquet général a donc requis le rejet de ces requêtes, à l’exception d’une écoute, mais selon une source judiciaire, cela ne remet pas en cause "l’équilibre général des investigations ", c'est-à-dire que ça ne fait pas tomber toute la procédure.

Les avocats des trois hommes mis en examen ont eux plaidé l’illégalité de ces écoutes téléphoniques, notamment sur le fondement de la violation du secret professionnel entre l’avocat et son client. Ils ont également mis en avant le fait que Thierry Herzog a été placé sur écoute alors même qu’il n’était soupçonné d’aucune infraction, pour eux c’est "une surveillance générale contraires aux principes constitutionnels ". Si la Cour décide de l’invalidité de ces écoutes, c’est l’ensemble de l’enquête pour corruption active qui serait enterrée.

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