Espagne : un "train de la liberté" pour défendre l'avortement
Dénoncer le projet de loi du gouvernement Rajoy visant à interdire l'avortement. Tel est l'objectif des femmes espagnoles qui ont pris le train ce vendredi depuis Gijon dans le nord de l'Espagne direction la capitale.
Supprimer le droit à l'IVG
En défilant à Madrid ce samedi, elles ont bien l'intention de faire plier la droite et son projet de loi qui, selon elles, supprimera quasiment le droit à l'IVG. "Ce train de la liberté va à Madrid en passant par Valladolid" , où s'ouvre vendredi la Convention du Parti populaire, au pouvoir, "pour dire au ministre conservateur Alberto Ruiz Gallardon que nous ne voulons pas qu'il touche à la loi" de 2010, explique à l'AFP Begoña Pinero, porte-parole de l'association féministe des Asturies Las Comadres, qui a lancé l'idée de ce voyage.
Actuellement, la loi autorise les femmes a avorter jusqu'à 14 semaines de grossesse et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de danger physique ou psychique pour la mère.
Des manifestants venus de toute l'Espagne
Les femmes du "train de la liberté" rejoindront d'autres manifestants venus de toute l'Espagne pour protester devant le Parlement contre cette loi qui interdit l'IVG sauf en cas de viol ou en cas de danger "prouvé" pour la mère.
Ce collectif remettra un manifeste intitulé "Décider nous rend libres" signé par plus de 300 associations.
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