Forsane Alizza n'excluait pas de passer à la lutte armée
Une manifestation à
Meaux contre la loi sur le voile, un appel à brûler le code pénal... Forsane Alizza
était surtout connu pour ses positions radicales, jusqu'à sa dissolution le
mois dernier.
Dans une interview, son
leader, Mohammed Achamlane, n'avait pas exclu le recours à la lutte armée :
"C'est possible, si l'islamophobie s'intensifie de jour en jour ".
Selon une source policière, au moins trois Kalachnikov ont été trouvées ce
matin à son domicile près de Nantes.
"Nous recherchons surtout
des soldats"
Juste avant son interdiction, Forsane Alizza avait prévu "une soirée spéciale recrutement".
Dans son annonce, il recherchait "surtout des soldats !", de
préférence adeptes des "sports de combat". "Cela ne veut pas
dire forcément soldat armé en tenue militaire ", s'était justifié
Mohammed Achamlane.
L'initiative avait en partie justifié la décision de dissolution. Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, accusait le groupe de "former des
personnes à la lutte armée ".
Entre quelques dizaines et quelques centaines de militants
Forsane Alizza revendiquait au début de l'année "plusieurs centaines " de militants. Selon
l'Intérieur ils auraient été "une centaine, peut-être moins ". Le
président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, y voyait
un "groupuscule à la marge, composé de jeunes jouant d'actions
spectaculaires médiatiques qu'ils filment en vidéo et diffusent ensuite ".
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