AnaCrim, le logiciel d'analyse criminelle qui a relancé l'affaire Grégory
L'affaire Grégory est aujourd'hui relancée grâce aux progrès technologiques. Les gendarmes chargés des enquêtes les plus sensibles utilisent une méthodologie toute particulière. Son nom? AnaCrim, pour analyse criminelle.
Michel Fourniret, Emile Louis, Francis Heaulme... Ces tueurs en série ont un point en commun : AnaCrim. C'est le nom de ces experts de la gendarmerie qui travaillent aujourd'hui sur l'affaire Grégory. Leur arme? Ce logiciel performant capable de soulever de nouvelles pistes. "Les dossiers sont tellement volumineux, il y a une masse d'informations tellement importante que le cerveau humain ne peut pas tout ingurgiter et tout mémoriser, donc ce logiciel va être un outil d'aide, il va nous permettre de montrer du doigt certaines incohérences et nous permettre de formuler de nouvelles hypothèses de travail qui seront fournies aux enquêteurs", explique le lieutenant Léa Jandot, chef du département AnaCrim.
360 experts
Ce service de 360 experts a été créé dans les années 1990, après l'affaire Heaulme. Ce logiciel est un outil, mais cela reste le gendarme qui interprète les données. Utilisé également dans ce qu'on appelle les cold case, les enquêtes non élucidées, AnaCrim est à l'origine de ce nouveau rebondissement : la mise en examen de Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante du petit Grégory Villemin, les premières depuis trente ans.
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