François Bayrou à l'offensive pour son premier meeting de campagne
François Bayrou a exhorté jeudi 19 janvier le "peuple" français à "ressaisir" son destin dans la crise. Il a également accusé la majorité et l'opposition d'être responsable de cette austérité.
François Bayrou a exhorté jeudi 19 janvier le "peuple" français à "ressaisir" son destin dans la crise, un peuple dont il se veut le héraut dans une campagne présidentielle où fusent les accusations de populisme.
Venu à Dunkerque (Nord), en terre socialiste, pour son premier meeting, le candidat centriste s'est efforcé de marquer sa différence en s'adressant avec lyrisme et force références litteraires aux "petits", aux "obscurs", aux "sans-grade" et en invoquant ses racines terriennes (béarnaises) et populaires.
Une manière de répondre à l'accusation de populisme lancée à son encontre par le candidat du Nouveau Centre, Hervé Morin, et de faire pièce à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Marine Le Pen (FN) qui se disputent avec virulence le vote populaire.
"Nous sommes là pour ressaisir le destin de la France", a souligné François Bayrou.
Evoquant les quatre cavaliers de l'Apocalypse, le président du MoDem a appelé à la résistance contre les "quatre fléaux" qui se sont selon lui abattus sur la France : chômage, effondrement du pouvoir d'achat, multiplication des déficits, accumulation de la dette.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.