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Harcèlement sexuel : six à huit mois de prison avec sursis pour deux gendarmes

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce mardi deux gendarmes de la brigade de Joigny (Yonne) pour harcèlement sexuel aggravé, a constaté France Info. Tous deux ont écopé de peines de prison avec sursis : huit mois pour l'adjudant et six mois pour le maréchal des logis. La peine de ce dernier est assortie d'une interdiction définitive d'exercer.
Article rédigé par Cécilia Arbona
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le jugement a été rendu par le tribunal correctionnel de Paris © RF/  Nathanael Charbonnier)

Durant plusieurs mois, d'octobre 2012 à novembre 2013, un maréchal des logis de 37 ans et un adjudant de 38 ans, ont multiplié les gestes obscènes et propositions salaces auprès d'une jeune collègue originaire de La Réunion. A peine arrivée dans la brigade, la jeune gendarme n'a pas été accueillie comme une équipière mais plutôt comme un objet érotique et exotique. Ses supérieurs se sont d'abord extasiés sur ses "rustines", c'est à dire ses seins,  puis sont passés à des réflexions déplacées : "Il parait que les filles de ton île sont chaudes, montre-moi ce que tu sais faire."

Un comportement qui avait été jugé inacceptable pour l'Association de défense des droits des militaires. Les deux gendarmes s'étaient défendus en parlant de dérapages, de plaisanteries de mauvais goût. Si les deux cadres ont été condamnés à de la prison avec sursis, la peine d'un des deux est assortie d'une interdiction définitive d'exercer.

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