Interpellation de trois djihadistes présumés à Drancy

Agés de 23 à 25 ans,
tous les trois nés en France, les apprentis-djihadistes présumés arrêtés ce
matin par la Direction centrale du renseignement intérieur n'ont pas à
proprement parler le profil de terroristes confirmés : en-dehors de toute
filière d'acheminement de combattants, ils auraient voulu combattre en Somalie
ou au Yémen, en s'y rendant par leurs propres moyens.

C'était sans compter les
agents de la DCRI, à qui le parquet de Paris a confié l'enquête préliminaire qu'il
avait ouvert en mai. Les trois jeunes hommes ont été placés en garde à vue :
sans éléments nouveaux, elle pourrait durer 96 heures.

 Ces interpellations
surviennent une semaine après le démantèlement d'une cellule djihadiste à la
suite de l'attentat perpétré le 19 septembre contre une épicerie casher à
Sarcelles, dans le Val-d'Oise, au moment où les sénateurs examinent le nouveau
projet de loi antiterroriste présenté par Manuel Valls, le ministre de
l'Intérieur.