L'ex-secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé visé par une nouvelle accusation d'agression sexuelle
L'enquête sur les soupçons d'agressions sexuelles visant l'ex-secrétaire d'Etat écologiste Jean-Vincent Placé a été étendue à des faits dénoncés par une femme à l'étranger, a appris franceinfo mardi 7 mai auprès du parquet de Paris, confirmant une information de l'AFP. Ces accusations avaient d'abord été écartées, début 2023.
Une première femme, ex-collaboratrice de Jean-Vincent Placé, avait porté plainte contre lui en novembre 2021 pour des faits de harcèlement sexuel qui auraient eu lieu entre 2012 et 2016. Au cours de l'enquête, une autre femme avait déclaré aux enquêteurs avoir été agressée sexuellement par l'homme politique, à l'étranger, sans toutefois porter plainte contre lui.
Une nouvelle plainte déposée en 2023
Au motif qu'il est impossible "d’enquêter sur des faits délictuels susceptibles d’avoir été commis par un Français à l’étranger que si la potentielle victime a déposé plainte, ou que les autorités locales en ont fait la dénonciation officielle", la cour d'appel avait écarté ce témoignage de la procédure, par un arrêt de février 2023, a détaillé le parquet de Paris dans un communiqué. "La potentielle victime ayant par la suite déposé plainte, la procédure d’information judiciaire a été élargie aux faits dénoncés à l’étranger", poursuit-il.
A ce jour, Jean-Vincent Placé reste mis en examen pour "agression sexuelle et harcèlement sexuel par une personne abusant de l'autorité conférée par sa fonction" pour les faits concernant la première plaignante.
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