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La maire (LR) de Montauban mise en examen pour détournement de fonds publics

Brigitte Barèges, la maire de Montauban Les Républicains, a été mise en examen jeudi pour détournement de fonds publics. Elle est soupçonnée d'avoir financé un emploi fictif chargé de la communication de la mairie.
Article rédigé par Camille André
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Brigitte Barèges, la maire de Montauban a été mise en examen pour détournement de fonds. © Sipa)

La maire de Montauban Brigitte Barèges (Les Républicains) a été mise en examen jeudi pour détournement de fonds publics. Pierre-Yves Couilleau, le Procureur de la République de Toulouse, a précisé qu’elle avait été " placée sous contrôle judiciaire avec une caution de 100.000 euros ", ajoutant à propos de l'enquête que : "ça va peut-être durer des mois, elle va faire valoir ses arguments de défense. " En attendant, la maire de Montauban est rentrée chez elle.

Payé pour écrire des articles favorables à la mairie

Brigitte Barèges, maire depuis 14 ans du chef-lieu du Tarn-et-Garonne, avait été placée en garde à vue mardi matin. Les faits qui lui sont reprochés concernent "le financement par la municipalité de Montauban d’un emploi possiblement fictif chargé de la communication de la mairie ".

Trois autres personnes sont également mises en examen dans cette affaire. Son ancien directeur de campagne Jean-Paul Fourment, son ancien directeur de cabinet Stéphane Bensmaine, et le directeur du quotidien local Le Petit Journal proche de la mairie, Alain Paga.

Déjà entendue dans cette affaire en 2014

Brigitte Barèges récuse toute malversation. En mars 2014, elle avait déjà été entendue dans cette affaire, de son plein gré. Elle avait alors critiqué "l'absurdité des dénonciations malveillantes et politiciennes"   formulées contre elle "comme par hasard à la veille des élections municipales" .

Déjà début mai, dans un tout autre dossier, mais qui concerne également Le Petit Journal , le Conseil d'Etat avait annulé la condamnation à un an d'inéligibilité de Brigitte Barèges. A l’époque l’instance avait conclu que les fonds de la mairie avaient été utilisés pour assurer une promotion électorale déguisée de Brigitte Barèges, réélue en mars 2014 lors des élections municipales. Elle n’avait pas été déclarée inéligible pour autant. Le Conseil avait simplement rejeté les comptes de campagne de l’élue.

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