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Le procès de Jacques Rançon pour le meurtre d'une jeune femme en 1986 s'est ouvert à Amiens

Isabelle Mesnage, une jeune informaticienne de 20 ans partie en randonnée, avait été retrouvée morte le 3 juillet 1986 près d'Amiens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jacques Rançon lors de son procès pour le viol et le meurtre de deux femmes à la fin des années 1990, le 5 mars 2018 devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales, à Perpignan. (RAYMOND ROIG / AFP)

Le procès de Jacques Rançon, surnommé "le tueur de la gare de Perpignan", s'est ouvert mardi 8 juin devant la cour d'assises de la Somme pour le viol et le meurtre en 1986 d'Isabelle Mesnage, une jeune informaticienne de 20 ans partie en randonnée et retrouvée morte le 3 juillet 1986 près d'Amiens.

Déjà condamné en 2018 à la réclusion à perpétuité pour les viols et meurtres de deux femmes à Perpignan en 1997 et 1998, cet ancien cariste de 61 ans s'est présenté devant la cour d'assises en chemise blanche et pantalon noir, cheveux gris mi-longs plaqués en arrière, l'air maître de lui derrière ses lunettes. "C'est pas moi qui ai assassiné mademoiselle Mesnage", a-t-il déclaré à l'ouverture de l'audience. 

Il a avoué le meurtre avant de se rétracter

L'enquête avait piétiné avant d'aboutir à un non-lieu en 1992. Elle avait été relancée en 2017 quand une avocate, Corinne Herrmann, spécialiste des affaires non élucidées, avait fait le lien entre Jacques Rançon, alors mis en cause pour les meurtres de Perpignan après l'identification de son ADN, et la mort d'Isabelle Mesnage. Une nouvelle autopsie avait confirmé de fortes similitudes avec le mode opératoire de Jacques Rançon.

En garde à vue, Jacques Rançon a avoué, à sa septième audition, puis devant le juge d'instruction, avoir violé et tué Isabelle Mesnage, expliquant avoir mutilé le corps pour qu'aucune trace de lui ne soit retrouvée. Mais il s'est ensuite rétracté dans un courrier, disant avoir subi des pressions des enquêteurs, campant sur cette position jusqu'à la fin de l'information judiciaire.

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