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Le procès en appel des Pussy Riot reporté au 10 octobre

Le procès en appel des trois membres de Pussy Riot qui devait s'ouvrir lundi a été repoussé. L'une des trois jeunes femmes condamnées à deux ans de camp, pour avoir chanté une prière punk anti-Poutine, a révoqué ses avocats.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (MAXIM SHIPENKOV/EPA Maxppp)

Et dix jours d'attente de plus pour les trois membres des Pussy Riot qui devaient comparaître en appel ce lundi à Moscou. Alors que leurs soutiens avaient fourbi leurs armes et slogans pour accompagner ce procès en appel, il va falloir tout remballer. Et se remobiliser. 

C'est en fait à la demande d'une des trois accusées, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans (au centre sur la photo), que l'audience, entamée sous très haute protection policière dans la matinée, a été suspendue. Celle-ci a annoncé, depuis sa cage de verre dans la salle, avoir rompu avec ses trois avocats à cause de désaccords et se retrouver donc sans défenseur. Sur le banc des accusées, ses camarades - l'une (à droite) portant un T-shirt "No Pasaran !" - lui ont apporté leur soutien. Accord du tribunal. Le procès est reporté au 10 octobre. 

Les trois jeunes femmes ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse", après avoir chanté à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou une prière punk demandant à la Vierge de "chasser Poutine " du pouvoir. Elle avait ensuite fait appel. Mais leurs avocats semblaient eux-même ne pas croire à ce procès en appel. Avant l'audience de lundi, ils avaient déclaré n'avoir que peu d'espoir en leur libération. 

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