Justice : un pôle dédié aux affaires non élucidées pourrait voir le jour
Dix-neuf ans après la disparition de la petite Estelle Mouzin, non loin de chez elle à Guermantes (Seine-et-Marne), un pôle consacré aux affaires non résolues pourrait voir le jour.
Samedi 8 janvier, une cinquantaine de proches d'Estelle Mouzin ont défilé en sa mémoire, pour le 19ème anniversaire de sa disparition. Les récentes recherches du corps de la petite fille n'ont pas été concluantes, et Sabine Khéris, la juge d'instruction qui avait relancé l'affaire il y a deux ans, vient de quitter son poste. Ces deux éléments suffisent à susciter l'inquiétude d'Éric Mouzin, le père de la petite fille disparue.
Plus de 300 affaires non résolues en France
En réalité, il est possible que Sabine Khéris ait quitté son poste pour rejoindre un nouveau pôle destiné aux vieilles affaires non résolues. Ce type d'unité serait inédit en France. Pour l'heure, plus de 300 affaires demeurent non-élucidées, parmi lesquelles on retrouve l'affaire Grégory, la disparition de Paquita Parra, ainsi que celle de Xavier Dupont de Ligonnès. Plusieurs magistrats spécialisés dans ce type d'affaires pourraient former un pôle national, ou plusieurs pôles régionaux. "Un pôle national pourquoi pas, mais ça sera totalement insuffisant", déplore Céline Parisot, présidente de l'Union spéciale des magistrats.
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