Mort d'Antoine Alléno : le ministre de la Justice se dit "favorable" à la création d'un délit d'homicide routier "le plus rapidement possible"

Cette annonce intervient au lendemain de la condamnation d'un homme pour avoir tué au volant le fils du chef étoilé Yannick Alléno. Ce dernier porte depuis le combat pour l'introduction de ce délit dans le Code pénal.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de la Justice, Didier Migaud, le 13 novembre 2024, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Une avancée dans la lutte contre les violences au volant ? Le ministre de la Justice Didier Migaud s'est dit "favorable", vendredi 29 novembre, à la création d'un "délit d'homicide routier", "le plus rapidement possible". Une annonce qui intervient au lendemain de la condamnation d'un homme pour avoir tué Antoine Alléno, le fils du chef étoilé Yannick Alléno. Ce dernier porte le combat pour l'introduction dans le Code pénal du délit d'homicide routier.

Cette "proposition me paraît tout à fait légitime, je ferai tout en ce qui me concerne pour qu'elle aille à son terme", a assuré Didier Migaud. Depuis la mort de son fils Antoine, alors âgé de 24 ans, Yannick Alléno est devenu un ardent défenseur de la création d'un délit d'homicide routier. Une proposition de loi transpartisane devait être examinée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale avant la dissolution en juin.

Le texte prévoyait la création d'un délit constitué en cas d'accident mortel causé par un automobiliste à la suite d'une conduite délibérément à risque. Un délit de blessure routière était également prévu. La proposition de loi ne modifiait cependant pas les peines principales encourues, qui restent de sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende s'il y a une seule circonstance aggravante, et 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende s'il y en a plusieurs. Les parlementaires avaient également prévu d'aggraver les peines en cas de conduite sous l'emprise de l'alcool ou de drogues.

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