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Info franceinfo Tariq Ramadan contre-attaque en dévoilant des SMS envoyés par l'une de ses accusatrices

Selon l'avocat de Tariq Ramadan, ces messages démontrent qu'il n'y a pas eu viol, mais des "relations souhaitées et consenties".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Tariq Ramadan le 4 mars 2012 lors d'une conférence à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Franceinfo dévoile mardi 23 octobre des SMS échangés entre Tariq Ramadan et l'une des femmes qui l'accusent de viol, alors que l'islamologue a reconnu lundi pour la première fois, devant les juges d'instruction, avoir eu des relations sexuelles "consenties" avec ses deux accusatrices, Henda Ayari et Christelle*. Tariq Ramadan a changé de version après que l'existence de ces messages a été révélée.  

"Viens chez moi je vais te faire oublier toutes les autres", "viens chez moi chéri, qu'on se fasse du bien, on en a besoin" ou encore "Je suis ta petite chienne rien qu'à toi", écrit Henda Ayari, qui a porté plainte contre l'islamologue pour viol, dans les SMS que franceinfo s'est procurés. Ces échanges ont été versés au dossier vendredi 19 octobre par l'avocat de Tariq Ramadan.

Pour Me Marsigny, ces messages démontrent que la thèse des viols ne tient pas. Sur franceinfo, il affirme que ces SMS "prouvent que ces relations [entre Tariq Ramadan et la plaignante] étaient souhaitées et consenties".

L'avocat de Christelle maintient qu'il y a bien eu viol

En septembre, l'expertise du téléphone de "Christelle" a permis d'avoir accès à des SMS échangés avec Tariq Ramadan. Dans ces messages, l'islamologue traite la jeune femme de "chienne" et évoque "sa violence", lui demandant si "elle a tout de même aimé ce qui s’est passé" avant de glisser un : "Tu n’as pas aimé... Je suis désolé." Le 18 septembre, face aux juges, Tariq Ramadan a affirmé ne jamais avoir envoyé ces messages.

Tariq Ramadan a été mis en examen et incarcéré le 2 février 2018 pour "viol" et "viol sur personne vulnérable".

*Il s'agit d'un prénom d'emprunt. 

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