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Valls "favorable" à une interdiction du financement étranger des mosquées

Manuel Valls reconnait un échec de la justice après l'attentat contre l'église à Saint-Etienne-du-Rouvray dans une interview donnée au Journal Le Monde. Le Premier ministre qui se prononce pour l'interdiction des financements étrangers pour les mosquées.
Article rédigé par Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls : "Nicolas Sarkozy perd ses nerfs" © Thomas SAMSON / AFP)

"C'est un échec,  il faut le reconnaitre" concède Manuel Valls en évoquant dans Le Monde  la décision de la justice d'assigner à résidence avec un bracelet électronique l'un des deux tueurs. "Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des djihadistes" ajoute-t-il tout en reconnaissant la très grande complexité de chaque décision.

 

Le Premier ministre attaque aussi l'opposition sur ces propositions et accuse notamment Nicolas Sarkozy de verser dans le populisme et de perdre ses nerfs.

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Comme l'ancien chef de l'Etat lorsqu'il était aux affaires, Manuel Valls ambitionne de réformer l'islam de France : "Nous devons bâtir un nouveau modèle" dit-il avant de proposer la formation en France de tous les imams et l'interdiction des financements étrangers pour les mosquées "pour une période à déterminer."

Il appelle aussi l'islam de France à réagir.  "Le salafisme n'a pas sa place en France. Tous les citoyens ont un rôle à jouer et les musulmans, aussi bien sûr, dans la lutte contre la radicalisation explique Manuel Valls avant de mettre en garde "ceux qui voudraient transformer en boucs émissaires les millions de musulmans qui adhèrent à nos valeurs républicaines."

 

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