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Viol présumé au quai des Orfèvres : trois policiers suspendus

Sur les quatre policiers de la BRI placés en garde à vue jeudi après la plainte d'une touriste canadienne, seuls deux ont été mis en examen tôt ce dimanche matin  pour viol en réunion et placés sous contrôle judiciaire. Les deux autres avaient été libérés samedi, l'un sans aucune charge, l'autre sous le statut de témoin assisté. Ce dernier a été supendu, tout comme ces deux autres collègues "mis en cause" dans l'enquête. 
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Stéphane Allaman Maxppp)

Les deux suspects n'ont
finalement pas passé la nuit en prison, le parquet avait requis leur placement
en détention, mais le juge des libertés en a décidé autrement. Ces deux
policiers sont donc libres sous contrôle judiciaire. Le troisième fonctionnaire qui
avait été déféré au palais de justice samedi a été placé sous le simple statut de
témoin assisté, il ne serait pas soupçonné de viol.

Deux scénarios contradictoires

Jusqu'au bout les policiers
d'élite ont nié avoir agressé la jeune touriste canadienne. Dans le bar où ils
se sont rencontrés, elle était ivre, elle se serait jetée sur l'un d'eux et
aurait insisté pour aller visiter le 36 quai des Orfèvres. Une fois sur place
la jeune femme aurait eu un rapport consenti avec l'un des trois hommes. Voilà
pour la version des policiers.

La plaignante, elle, a livré
un tout autre scénario : les fonctionnaires l'auraient fait boire une
grande quantité de whisky. Ils l'auraient ensuite déshabillée et violée dans un
bureau. Les psychiatres ont jugé le récit de la jeune touriste crédible et
cohérent. Mais les examens médicaux n'ont pas permis de déterminer qu'il avait
eu viol.

Enquête administrative de l'IGPN

L'Inspection générale de la police nationale a elle été saisie
par la préfecture de police d'une enquête celle-là administrative. "Le
fait même d'être venus après une soirée dans les locaux de la PJ risque d'entraîner des
sanctions", affirmait avant les mises en examen une source au ministère de l'Intérieur citée par
l'AFP.

Les trois policiers "mis en cause" dans cette enquête ont été suspendus, a indiqué le ministère de l'Intérieur dimanche après-midi.

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