Cet article date de plus d'onze ans.

L'annonce de la fermeture de plusieurs commissariats fait grogner

Dans le cadre de redéploiements prévus par le ministère de l'Intérieur, plusieurs communes couvertes par des commissariats de police vont passer en zone gendarmerie, et vice-versa. Conséquence : la fermeture de plusieurs commissariats a été annoncée jeudi. Pétitions et manifestations de syndicats ont suivi cette annonce.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le projet initial
concernait huit circonscriptions de police ; au final, ce sont cinq commissariats
qui devraient fermer, ont annoncé jeudi les directions de la police et de la
gendarmerie. Ces fermetures entrent dans le cadre d'un projet de redéploiement
et de redécoupage des zones de police et de gendarmerie, rendu public en
janvier dernier par le ministère de l'Intérieur.

Par souci "d'efficacité
opérationnelle
", huit circonscriptions de police, concernant 19
communes, devaient, selon le projet, passer en zone gendarmerie. En
contrepartie, neuf brigades de gendarmerie devaient passer sous zone police. Tous
les commissariats et brigades visés à l'origine ne fermeront finalement pas. A
Thouars (Deux-Sèvres), à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et à Capesterre-Belle-Eau
(Guadeloupe), la fermeture des commissariats est encore "à l'étude ",
a-t-on appris jeudi.

Cinq commissariats
appelés à fermer

Au final, cinq
commissariats devraient fermer dans les prochaines semaines, à Dinan (Côtes-d'Armor),
Guebwiller (Haut-Rhin), Castelnaudary (Aude), Romorantin (Loir-et-Cher) et
Persan-Beaumont (Val d'Oise). La nouvelle a suscité la colère des syndicats de
police. "Cela ne règle en rien les économies d'effectifs et de budget ",
selon le porte-parole du premier syndicat de police, Unité-Police SGP-FO,
Nicolas Comte.

A Dinan, quelque 200
personnes ont manifesté jeudi pour protester contre la fermeture du
commissariat. Plusieurs pétitions ont été lancées dans les communes concernées.

Côté gendarmerie, aucune prise de position n'a été formulée après ces annonces
: par leur statut de militaires, les gendarmes ne peuvent avoir de syndicats ni
faire grève. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.