La polémique enfle autour de "Tel-Aviv-sur-Seine"
Concert, manifestations, food-trucks avec spécialités locales… L’édition 2015 de Paris-Plage met à l’honneur le temps d’une journée la ville de Tel-Aviv, en Israël. Mais l’évènement ne plaît pas à tout le monde.
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En première ligne, Danielle Simonnet, conseillère de Paris du Parti de gauche. Dans un communiqué, elle s’insurge contre "le cynisme de l’organisation " et regrette qu’ "aucun échange avec des Israéliens humanistes n’y est prévu, encore moins un débat sur la situation du peuple palestinien ".
Un an après les massacres à Gaza, Paris organise "Tel Aviv à Paris plages". Exigeons l'annulation de l’événement ! http://t.co/DSerh0H8VB
— Simonnet Danielle (@Simonnet2) August 8, 2015
Elle détaille au micro de France info : "A peu de distance de là, le gouvernement israélien continue de mener sa politique de colonisation. La situation du peuple palestinien continue de se dégrader très fortement. C’est une situation de guerre extrêmement dure ".
"Nous refusons les amalgames " (Mairie de Paris)
Du côté de la mairie de Paris, on botte en touche : ce n’est pas l’Etat d’Israël qui est célébré, mais la ville de Tel Aviv uniquement, connue pour ses nuits de fêtes et son ouverture. "Nous refusons les amalgames entre d’un côté la politique de colonisation brutale et condamnable du gouvernement israélien, et de l’autre côté la ville de Tel-Aviv qui est une ville progressiste", défend au micro de France Info Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris.
Le conseil représentatif des institutions juives a lui aussi réagit à cette polémique. Il soutient l’animation organisée par la Mairie de Paris et dénonce les propos de Danielle Simonnet.
Danielle Simonnet @LePG , où s'arrêtera son antisionisme? Amalgames douteux et discriminants ! #TelAvivSurSeine pic.twitter.com/SyAKVZPxK6
— CRIF (@Le_CRIF) August 8, 2015
La polémique survient une dizaine de jours après la mort d'un bébé de 18 mois et de son père palestiniens dans l'incendie criminel de leur maison. Des extrêmistes juifs ont été arrêtés dans des colonies sauvages et placés en détention. L'affaire a fortement ému les opinions publiques.
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