Les tarifs de garde d'enfants augmentent en moyenne de 4% sur un an, selon une étude

Le constat émane du baromètre 2024 de la plateforme Yoopies. Le tarif moyen horaire pour une baby-sitter s'établit à 10,50 euros.
Article rédigé par franceinfo
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Une baby-sitter avec une enfant (illustration). (MAXPPP)

"Les tarifs de garde d'enfants en France connaissent une augmentation de 4,21% pour les assistantes maternelles et de 3,75% pour les gardes à domicile", constate le baromètre 2024 de la plateforme Yoopies, publié jeudi 29 août. Selon la plateforme de services à domicile, le tarif moyen horaire pour une baby-sitter s'établit à 10,50 euros (contre 10,12 euros l'an passé et 9,31 euros en 2020) et pour les assistantes maternelles, il atteint 3,96 euros cette année (contre 3,80 euros en 2023 et 3,59 euros en 2020).

Ces tarifs varient en fonction des territoires de l'Hexagone. Concernant les assistantes maternelles, c'est en Corse que le coût est le plus élevé (4,86 euros par heure et par enfant, en hausse de 8,97% sur un an), viennent ensuite la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (4,57 euros) et l'Île-de-France (4,38 euros). À l'inverse, les tarifs des assistantes maternelles les moins élevés se situent en Normandie (3,67 euros), en Bourgogne-Franche-Comté (3,72 euros) ou dans les Pays de la Loire (3,73 euros).

L'Île-de-France, la Bretagne et l'Auvergne-Rhône-Alpes ont les tarifs les plus élevés

Pour la garde à domicile, les régions où les tarifs sont les plus élevés sont l'Île-de-France (10,64 euros par heure et par enfant), la Bretagne et l'Auvergne-Rhône-Alpes (10,62 euros). Les tarifs les moins onéreux se trouvent dans les Hauts-de-France (10,10 euros), dans le Grand Est (10,20 euros) et en Bourgogne-Franche-Comté (10,28 euros qui comptent cela dit l'augmentation la plus forte, avec + 6,53% sur un an).

Ce baromètre, qui se base sur notamment sur les données de l'Urssaf, explique cette hausse des tarifs par "l'inflation persistante" et "la forte augmentation de la demande pour les services de garde qualifiés du fait du retour au travail présentiel et du besoin accru de flexibilité". L'étude évoque également "la revalorisation des métiers de service prévue dans le cadre de la Convention d'objectifs de Gestion 2023-2057" afin d'améliorer "l'attractivité des métiers de la petite enfance".

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