Manifestations des policiers : le mouvement de colère prend de l'ampleur
La grogne des policiers s'étend dans toute la France. Les manifestations n'ont pas seulement lieu à Paris, mais également à Marseille, Toulouse, Nice, Clermont-Ferrand... À Évry (Essonne), ils ont même hué le directeur de la police nationale Jean-Marc Falcone, et l'ont appelé à démissionner.
Rappelés à l'ordre par leur hiérarchie après leur première manifestation spontanée, les policiers ont poursuivi leur mouvement dans la nuit de mardi 18 octobre. Cette fois, les manifestations n'ont pas seulement lieu à Paris, mais également à Marseille, Toulouse, Nice, Clermont-Ferrand... À Évry (Essonne), ils ont même hué le directeur de la police nationale Jean-Marc Falcone, et l'ont appelé à démissionner. Ce dernier a quitté le commissariat d'Évry (Essonne) sans un mot. Les policiers lui reprochent de vouloir sanctionner leurs collègues qui ont manifesté lundi soir. L'un d'entre eux se jette même sous les roues de la voiture de son patron avant d'être évacué de force.
Appel à la manifestation mercredi 26 octobre
Mardi soir, ils étaient environ 400 policiers rassemblés devant le commissariat d'Évry. "On est là pour montrer notre mécontentement. On en peut plus. Un collègue a brûlé dans sa voiture dans des conditions que personne ne souhaite connaitre et il ne faut plus que ça se reproduise", témoigne un manifestant en rappelant le fait divers de Viry-sur-Châtillon. Deux syndicats de policiers appellent à une manifestation mercredi 26 octobre.
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