Plusieurs dizaines de policiers ont manifesté au pied de l'Arc de triomphe
Les policiers, en majorité en civil, sont arrivés à partir de 21h30, lundi, devant le monument où ils ont disposé leurs véhicules banalisés, ou sérigraphiés, gyrophares allumés, face à l'avenue des Champs Élysées.
Ils ne désarment pas. Plusieurs dizaines de policiers ont manifesté, lundi 14 décembre, au pied de l'Arc de triomphe, à Paris, pour réclamer davantage de moyens et protester après les propos d'Emmanuel Macron sur les contrôles au faciès. Le président de la République a notamment déclaré sur Brut, le 4 décembre : "Aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…) On est identifié comme un facteur de problèmes et c'est insoutenable."
Les policiers, en majorité en civil, sont arrivés à partir de 21h30 devant le monument où ils ont disposé leurs véhicules banalisés, ou sérigraphiés, gyrophares allumés, face à l'avenue des Champs Élysées.
"La Marseillaise" sous la pluie
Affirmant ne pas être syndiqués, ils sont venus de plusieurs départements d'Ile-de-France entre la fin du service de jour et la prise de fonction des "nuiteux". Ils ont entonné La Marseillaise sous la pluie avant de repartir sans incidents.
Un nouveau rassemblement non déclaré des policiers est en cours à Paris devant l’Arc de Triomphe.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) December 14, 2020
Ils protestent après les propos d’Emmanuel Macron sur les contrôles au faciès et les violences policières durant notre interview sur @brutofficiel. pic.twitter.com/EeMPx6PgH0
PARIS - Manifestation non déclarée de policiers sur la Place de l’Étoile.
— Clément Lanot (@ClementLanot) December 14, 2020
Ils protestent contre les propos du président lors d’une interview à @brutofficiel et demandent de meilleures conditions de travail. pic.twitter.com/86kyBWpH0v
Des syndicats de policiers avaient déjà protesté peu après l'interview d'Emmanuel Macron. Le syndicat Alliance police nationale avait appelé les policiers à "ne plus faire de contrôles d'identité". De son côté, Unité SGP se demandait "sur quelle statistique ethnique, interdite et inexistante en France" se basait le chef de l'Etat sur la question des contrôles au faciès.
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