Police : des milliers d’heures supplémentaires non payées
Mercredi 2 octobre, les policiers ont manifesté pour dénoncer leurs conditions de travail, et notamment les heures supplémentaires non payées.
Les policiers sont à bout. Leurs conditions de travail sont devenues exténuantes, en grande partie depuis la crise des "gilets jaunes". Dès mercredi 2 octobre au matin, Christophe Castaner a tenté de désamorcer la colère des policiers. Il a promis de prendre en compte la dangerosité du métier de policier et de traiter le problème sans cesse repoussé des heures supplémentaires effectuées, mais non payées. Les agents doivent en effet être toujours disponibles, de jour comme de nuit.
Presque 2 500 heures supplémentaires
Un policier a témoigné anonymement pour France 2. Il affirme avoir accumulé près de 2 500 heures supplémentaires depuis 2015 et les attentats de Charlie Hebdo. "Les criminels ne commencent pas le lundi à 9 heures le matin et ne finissent pas le vendredi à 19 heures. Parfois, vous commencez le matin à 8 heures, et vous rentrez deux jours après", confie-t-il. Un stress permanent pour lui, de ne pas savoir s’il sera là chaque week-end. Le problème : impossible de se faire payer plus de cinq jours par an d’heures supplémentaires selon lui.
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