Violences policières : les forces de l'ordre, qui se sentent stigmatisées, manifestent
Après la colère des manifestants contre les violences policières et le racisme, le gouvernement doit faire face à la colère des policiers. Ils se disent stigmatisés et lâchés par le ministre de l'Intérieur.
Un concert de klaxon au pied de l'Arc de Triomphe à Paris. Des policiers déterminés à faire entendre leur colère jusqu'aux portes de la place Beauvau. "Monsieur Castaner a eu des propos. On lui demande de revenir sur ses propos (...). Ce qui nous gêne, c'est le climat social ambiant et la stigmatisation des policiers à longueur de temps", explique Fabien Vanhemelryck du syndicat Alliance Police Nationale.
Un premier pas en arrière de Christophe Castaner ?
Tous se disent lâchés par le ministre de l'Intérieur et ne veulent pas entendre parler d'un système raciste dans leur profession. "On ne fait pas des arrestations en fonction de la couleur de peau des gens sur la voie publique", affirme Denis Hurt, bureau national du secteur formation Unsa Police. Depuis jeudi 11 juin, les rassemblements se multiplient partout en France. "Selon les syndicats, hier (jeudi 11 juin), Christophe Castaner aurait fait un léger pas en arrière en affirmant que son annonce visant à suspendre un policier en cas de suspicion avéré de racisme était un peu confuse", précise la journaliste Nathalie Perez, en duplex devant le ministère de l'Intérieur.
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