Manifestation pro-palestinienne interdite : une quarantaine d'interpellations
Quelque 5.000 manifestants se sont réunis à Paris, malgré l'interdiction de la préfecture de police. Quelques minutes avant le début du rassemblement pro-palestinien interdit, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé de la Place Beauvau, appelant les organisateurs à renoncer à cette manifestation. " Les organisateurs du rassemblement prévu cet après-midi seraient les seuls responsables d’éventuels débordements" , a-t-il prévenu.
La préfecture de police avait finalement décidé, vendredi, d'interdire la manifestation pro-palestinienne. Une interdiction confirmée par le Conseil d'Etat, que les organisateurs n’entendent pas respecter pour autant. Ils se réuniront ce samedi place de la République, à 15h.
Pour l'association France Palestine Solidarité, la violence vient du gouvernement
Les syndicats de police craignent de nouvelles violences, une semaine après les débordements de Barbès, à Paris. Selon Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de policiers Alliance, la préfecture qui a mobilisé 2.000 policiers, est bien renseignée.
Mais pour Taoufiq Tahani, président de l'association France Palestine Solidarité, la violence ne vient pas des manifestants pro-palestiniens mais bien du gouvernement français."Il y a eu une violence verbale qui a commencé dès les premières frappes et émane du président de la République, François Hollande, qui a donné un feu vert à Benyamin Netanyahou pour massacrer en toute impunité la population palestinienne ."
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