: Vidéo "Je suis d'abord, papa" : l'animateur Marc-Olivier Fogiel défend la gestation pour autrui, à laquelle il a eu recours
L'animateur revient sur son parcours dans un livre, "Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?", à paraître début octobre chez Grasset.
"Si vous me demandez ce que je suis, je suis d'abord papa", a affirmé le journaliste et animateur Marc-Olivier Fogiel, père de deux filles nées d'une mère porteuse aux Etats-Unis, dans une interview au magazine "7 à 8", sur TF1, diffusée dimanche 30 septembre. Alors que le Comité d'éthique a annoncé fin septembre qu'il restait opposé à la gestation pour autrui (GPA), l'animateur revient en outre sur son parcours dans un livre (Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?) à paraître cette semaine chez Grasset.
Ayant eu recours à une mère porteuse aux États-Unis, Marc-Olivier Fogiel et son époux sont aujourd’hui pères de deux filles, Lily et Mila. Il raconte son combat pour construire sa famille. @FogielMarcO
— Sept à Huit (@7a8) 29 septembre 2018
Dimanche à 19H30 sur @TF1 pic.twitter.com/sBcxPbcVph
L'animateur et son mari ont eu recours à ce procédé aux Etats-Unis et sont devenus les seuls parents de deux fillettes, après un long processus administratif. "L'histoire est extrêmement simple. Mes filles savent comment elles sont nées. Pleins de gens leur demandent, [l'aînée] répond 'tu vois bien que j'ai deux papas'", affirme l'animateur, au départ réticent. "Je ne voyais pas comment, à l'issue d'une grossesse, on pouvait retirer un enfant à une femme qui l'avait portée, sans qu'il y ait un traumatisme quelque part", explique-t-il.
Une fois qu'il s'est décidé, le couple a choisi une donneuse aux Etats-Unis puis a trouvé une mère porteuse, ayant déjà des enfants, comme l'exige la loi aux Etats-Unis. "Elle est dédommagée et a touché environ 18 000 dollars" [environ 15 000 euros], affirme-t-il, pour un processus évalué "à peu près, à plus de 100 000 euros", comprenant frais d'avocats et frais médicaux. Confronté par le passé à des manifestants anti-GPA, il estime "avoir appris à vivre avec". "Heureusement que j'ai été confronté à d'autres polémiques pour ne pas surréagir".
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