Arrêt de Fessenheim : la fin d'une époque
Ce vendredi 21 février, le sort de la centrale nucléaire de Fessenheim est désormais scellé. Mais certains salariés d'EDF, qui s'opposent à ce choix politique et à cette fermeture programmée qui va toucher toute la région, envisagent de ne pas entamer la procédure.
Une partie de la doyenne des centrales nucléaires vit ses dernières heures. Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février, le réacteur n°1 de Fessenheim (Haut-Rhin) devrait être désactivé après 43 ans d'activité. Cette année, deux cents emplois seront supprimés sur les 650 salariés d'EDF.
2000 emplois directs ou indirects menacés dans la région
Mais avec cette fermeture, c'est toute une région qui se prépare à tourner la page du nucléaire puisque 2000 emplois directs ou indirects seraient menacés. "Ce qui nous pose problème ce sont les salariés qui travaillent sur le site et qui vont partir", s'inquiète Ludovic Beringer, chef d'une entreprise dans le secteur du bâtiment qui travaille depuis plus de 40 ans grâce à la présence de la centrale. La ministre de la Transition écologique a pour sa part assuré qu'un nouveau projet industriel devrait voir le jour. Une annonce loin de satisfaire les manifestants rassemblés à Fessenheim.
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