Des militants de Greenpeace arrêtés après une intrusion sur le chantier de l'EPR à Flamanville
L'objectif de l'ONG écologiste était de "dénoncer l'irresponsabilité d'Emmanuel Macron et des autres candidats pronucléaires".
Sept militants de Greenpeace ont été arrêtés tôt dans la matinée, jeudi 31 mars, après s'être introduits sur le chantier du réacteur EPR à Flamanville (Manche) pour dénoncer "l'irresponsabilité" des candidats pronucléaires à la présidentielle, a annoncé à l'AFP une porte-parole de l'ONG. Le parquet de Cherbourg a confirmé qu'il y avait bien eu une intrusion sur le site et plusieurs interpellations, sans autres précisions.
Des militants vêtus de combinaisons blanches pour certains se sont enchaînés à d'immenses trépieds métalliques. Sept autres, dont le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, sont parvenus à s'introduire sur le site et à déployer une banderole près du réacteur en construction, avant d'être arrêtés, selon Cécile Génot, chargée de communication de l'ONG de défense de l'environnement.
Une camionnette arborait des pancartes "Nucléaire : Macron irresponsable" ou "+ d'EPR + de fiascos". Cette opération vise en effet à "dénoncer l'irresponsabilité d'Emmanuel Macron et des autres candidats pronucléaires qui veulent construire de nouveaux réacteurs EPR alors qu'on le voit avec la situation en Ukraine, le nucléaire est dangereux", a expliqué Nicolas Nace, chargé de la transition énergétique à Greenpeace France.
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