Fessenheim sera fermé "à l'horizon de la fin du quinquennat", assure Hollande
La fermeture de la centrale nucléaire alsacienne était une promesse du candidat Hollande en 2012.
François Hollande a réaffirmé, lundi 2 mars, que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), à l'arrêt depuis samedi soir, serait fermée "à l'horizon de la fin du quinquennat". La production de la centrale a totalement cessé depuis samedi soir, un défaut d'étanchéité ayant conduit à l'arrêt de son unité de production n°1. La n°2 avait été arrêtée la veille pour maintenance.
Les doutes sur la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), une promesse électorale de François Hollande, se sont installés après le report à 2017 par EDF du démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), un réacteur de nouvelle génération. "En toute transparence, il y aura deux réacteurs qui fermeront quand deux réacteurs nouveaux vont s'ouvrir", avait rappelé à plusieurs reprises la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, soulignant que Fessenheim ne fermerait "pas forcément".
L'incident "ne change rien"
"Sur ce que j'avais dit, que cette centrale qui est la plus vieille devait être fermée à l'horizon de la fin du quinquennat, cela reste vrai", a déclaré le président de la République, interrogé sur le sujet lors d'une conférence de presse à l'Elysée. "Nous sommes depuis plusieurs mois engagés dans ce processus qui prend du temps et qui doit respecter toutes les procédures et l'incident qui s'est produit ne change rien à ce qui était l'objectif du plafonnement de la production d'électricité d'origine nucléaire", a ajouté François Hollande.
Installée en bordure du Grand Canal d'Alsace et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la plus vieille centrale en activité du parc nucléaire français (depuis 1978). Les antinucléaires réclament sa fermeture et son démantèlement depuis des années.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.