Nucléaire : à Fessenheim, entre soulagement et inquiétude
La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a été actée jeudi 6 avril, mais repoussée, et le prochain président de la République pourrait l’annuler. Sur place, dans le Haut-Rhin, l’accueil de la nouvelle est mitigé.
Entre soulagement et inquiétude. Les habitants de Fessenheim savent qu’ils ont obtenu un répit. La fermeture de la centrale nucléaire est officiellement différée. "Cela fait des années qu’on vit avec, alors il n’y a pas de raison que ça ne continue pas. Si ça ferme, pour les villages autour, c’est fini…", témoigne un habitant de la région. Éliane Schwein, patronne de l’hôtel "Au bon frère", à Fessenheim, pense la même chose :"Toute ma clientèle travaille à la centrale, il y a souvent des personnes en déplacement qui viennent travailler à la centrale".
Fermeture en 2019 ?
La centrale fait travailler directement 850 personnes, et 2 000 en comptant les sous-traitants. Alors pour les salariés, la non-fermeture immédiate est un soulagement : "Je vais pouvoir continuer à travailler, je ne vais pas grossir les rangs de Pôle emploi", témoigne un salarié. Désormais, l’arrêt de Fessenheim est soumis à la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), prévue pour 2017.
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