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Le gouvernement lance un site pour consulter les Français sur le futur revenu universel d'activité

Le futur revenu universel d'activité doit intégrer les actuels RSA, prime d'activité et allocations logement, mais aussi, éventuellement, l'AAH et le minimum vieillesse, voire d'autres prestations.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le gouvernement lance un site pour consulter les Français sur le futur revenu universel d'activité. (MAXPPP)

Quels doivent être les contours du futur revenu universel d'activité (RUA), censé remplacer d'ici 2023 plusieurs prestations sociales actuelles ? C'est la question que le gouvernement va poser à partir de mercredi 9 octobre à tous les Français, via une "consultation citoyenne" sur internet.

Sur consultation-rua.gouv.fr, les internautes ont jusqu'au 20 novembre pour donner leur avis sur les différentes modalités envisageables de cette réforme. Le RUA doit intégrer les actuels RSA, prime d'activité et allocations logement, mais aussi, éventuellement, l'AAH et le minimum vieillesse, voire d'autres prestations.

Des ateliers de réflexion dans plusieurs villes

Le gouvernement demande également aux contributeurs si la future prestation doit être accessible aux jeunes de moins de 25 ans - actuellement exclus du RSA -, ou encore si elle doit être calculée en fonction des "revenus de tout le foyer". Pour chaque proposition, les participants sont invités à voter: "d'accord", "mitigé" ou "pas d'accord". Mais ils peuvent aussi expliciter leurs arguments, et formuler des propositions complémentaires.

La concertation se déclinera également via six "ateliers" réunissant entre 80 et 100 participants - dont des bénéficiaires de minima sociaux - qui seront organisés d'ici début décembre à Bordeaux, Roubaix, Saint-Etienne, Besançon, Chartres et Avignon. Elle passera également par un "jury citoyen" de 15 personnes qui devra donner un avis à l'issue de deux week-ends de travail, début 2020.

Au final, dans le travail d'élaboration du projet de loi attendu pour le courant de l'année 2020, "c'est l'exécutif qui décidera, mais on veut convaincre que l'avis des citoyens sera pris en compte", a assuré le délégué interministériel chargé de la lutte contre la pauvreté, Olivier Noblecourt.

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