Le gouvernement veut largement redéployer les petits déjeuners gratuits à l'école
Le gouvernement souhaite élargir le périmètre des écoles éligibles.
Des petits déjeuners pour tous ? Pour diminuer à l'école les inégalités alimentaires, qui ont un impact sur les apprentissages, le gouvernement a annoncé à l'AFP, lundi 15 mars, son intention de redéployer les petits déjeuners gratuits. Initiée il y a deux ans, l'initiative a été freinée par la crise sanitaire.
Cette mesure, inscrite dans le plan pauvreté annoncé en 2018 par le président de la République, concernait initialement les "territoires prioritaires". Pour en bénéficier, les écoles devaient être volontaires et se situer dans une zone REP (réseau d'éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politique de la ville ou encore certaines zones rurales.
153 000 bénéficiaires l'année dernière
En 2019-2020, quelque 153 000 élèves en ont bénéficié, 2,3 jours par semaine en moyenne, selon les cabinets des ministères de la Santé et de l'Education nationale. Mais l'an dernier, la crise sanitaire a freiné son déploiement, souligne-t-on au cabinet de Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat chargée de l'Education prioritaire.
Le gouvernement souhaite élargir le périmètre des écoles éligibles. Désormais, ce sera l'indicateur de positionnement social (IPS), un outil de mesure quantitatif de la situation sociale des élèves, qui indiquera quels établissements peuvent bénéficier du petit déjeuner gratuit.
Le budget de la mesure, établi à 12 millions d'euros en année pleine, pourra être porté à 46 millions d'euros en fonction des demandes des collectivités, qui seront mobilisées avec les acteurs de l'éducation.
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