Prisons : "Ce n’est pas une agression, c’est un attentat" qui a eu lieu à Borgo, dénonce FO Pénitentiaire
Le syndicat Force ouvrière estime samedi sur franceinfo que les surveillants de prison sont aujourd'hui les "premières cibles" des détenus radicalisés, et qu'ils sont en "danger de morts", après l'agression de gardiens de la prison de Borgo (Haute-Corse) vendredi.
"Ce n’est pas une agression, c’est un attentat de détenu radicalisé", a dénoncé samedi 20 janvier sur franceinfo Raphaël Barallini, délégué régional FO Pénitentiaire à la prison de Borgo (Haute-Corse), après l’agression à l’arme blanche vendredi 19 janvier de deux surveillants par un détenu suivi pour radicalisation.
Pour le syndicaliste, il ne s'agit pas d'une agression mais d'une "tentative d’assassinat" contre les personnels de la surveillance qui sont aujourd'hui "les premières cibles" des détenus radicalisés et "nous sommes, en danger de morts en Corse". Pour Raphaël Barallini, l'agresseur "a crié Allah Akbar" et, au moment de l'agression, il portait "un drapeau sur les épaules". Puis, "ses complices sont venus l’embrasser sur le front. C’est un attentat", a martelé le délégué syndical.
Je crois qu’on essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens mais il faut informer les gens. Ce sont des détenus qui habitent la Corse et demain quand ils seront dehors ils pourront agir à leur guise
Raphaël Barallini, délégué régional FO Pénitentiairefranceinfo
La ministre de la Justice Nicole Belloubet s'est rendue vendredi au chevet des agents pénitentiaires blessés, puis à la prison de Borgo. Un mouvement national de blocage des prisons a été lancé lundi 15 janvier après l'agression de surveillants par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), lundi 11 janvier.
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