Polémique sur le hijab de running : la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, défend "une logique d'inclusion"
Après la polémique sur la commercialisation par Decathlon de ce voile islamique pour pratiquantes de course à pied, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, n'a pas formulé de critiques contre l'équipementier.
Sa prise de parole tranche avec les déclarations de la plupart des autres responsables politiques. Après la polémique sur la commercialisation du "hijab de running" de Decathlon, qui a contraint l'enseigne à renoncer temporairement à ce projet, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, n'a pas formulé de critiques contre l'équipementier.
"Mon rôle est de promouvoir le sport pour tous dans une logique de progrès, d’inclusion, de respect d’autrui et de mixité", a-t-elle écrit mardi soir sur son compte Twitter en invitant chacun à garder "comme seule boussole le respect du cadre républicain".
Sur le sujet de la laïcité, référons nous toujours au droit en vigueur. Et gardons comme seule boussole le respect du cadre républicain.
— Roxana Maracineanu (@RoxaMaracineanu) 26 février 2019
Mon rôle est de promouvoir le sport pour tous dans une logique de progrès, d’inclusion, de respect d’autrui et de mixité.
La ministre n'apporte pas clairement son soutien à Decathlon, mais semble être du même avis que l'équipementier. "Je veux aller chercher les femmes, les mères, les jeunes filles partout où elles sont et comme elles sont, les encourager à la pratique du sport car c’est, j’en suis convaincue, un levier puissant d’émancipation", écrit-elle. Hier, Decathlon expliquait souhaiter que "chaque femme puisse courir dans chaque quartier, dans chaque ville, dans chaque pays, indépendamment de son niveau sportif, de son état de forme, de sa morphologie, de son budget. Et indépendamment de sa culture."
Pour toutes ces raisons, je veux aller chercher les femmes, les mères, les jeunes filles partout où elles sont et comme elles sont, les encourager à la pratique du sport car c’est, j’en suis convaincue, un levier puissant d’émancipation.
— Roxana Maracineanu (@RoxaMaracineanu) 26 février 2019
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