Orléans : la mairie agit pour lutter contre la radicalisation des jeunes
Alors que le texte sur le séparatisme arrive mercredi 9 décembre en Conseil des ministres, prévenir la radicalisation reste l'un des objectifs principaux du gouvernement. Depuis plusieurs années, des initiatives locales se sont mises en place, comme à Orléans (Loiret).
La mairie d'Orléans (Loiret) organise régulièrement des réunions ayant pour objectif de détecter les premiers signaux de radicalisation. Depuis 2015, la mairie a mis en place une équipe de psychologues et d'éducateurs. Cela a permis de traiter une vingtaine de cas de radicalisation sur la ville. Depuis deux ans, la situation s'améliore. La mairie veut éviter les dérives et les "emprises sectaires", "le fait que des individus mal intentionnés vont, au bout d'un moment, avoir une emprise mentale sur des jeunes", avance Florent Montillot, 1er adjoint (UDI) à la mairie.
Repérer les jeunes sous influence
Les autorités religieuses musulmanes ont les mêmes priorités que la municipalité : repérer les jeunes sous influence. "Heureusement, on a un imam bilingue, qui parle en français, en arabe, il explique aux jeunes : si vous voulez prendre l'islam, il ne faut pas le prendre de l'internet, il faut le prendre des imams", explique Abdel'Aziz Ziti, président de l'association Annour Orléans. Dans la ville, un tiers des cas de radicalisation détectés par le dispositif a fait l'objet d'un traitement judiciaire.
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