Hommage à Samuel Paty : "C'est un événement attendu par les enseignants", explique Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU
"On essaie de construire quelque chose de solide autour des notions de liberté d'expression", a indiqué la syndicaliste à franceinfo ce jeudi.
"En arrière-plan, on a toujours en tête la mémoire de Samuel Paty", indique jeudi 7 octobre sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU et professeure de sciences économiques et sociales. Le ministère de l'Éducation nationale souhaite qu'un hommage soit rendu à Samuel Paty dans tous les établissements scolaires le 15 octobre, la veille du premier anniversaire de la mort du professeur d'histoire-géographie, a appris franceinfo. "C'est un événement attendu par les enseignants, ça nous a bouleversé l'an dernier, on a repris les cours dans des situations particulières", explique la syndicaliste. "On a envie et besoin de faire vivre sa mémoire, d'une manière ou d'une autre."
"Pour les élèves, c'est peut-être quelque chose d'un peu plus lointain mais dont ils ont entendu parler l'an dernier", poursuit Sophie Vénétitay. Avec eux, "on s'inscrit davantage dans un travail de moyen terme, précise la syndicaliste.
"On essaie de construire quelque chose de solide autour des notions de liberté d'expression. On a déjà commencé à le faire, parfois en début d'année. On le fera certainement autour du 15 octobre et puis après tout au long de l'année, pour faire vivre ce que c'est qu'être professeur aujourd'hui."
Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSUà franceinfo
Pour l'organisation de cet hommage, "on va en discuter collectivement", assure Sophie Vénétitay. "On a forcément en tête l'envie d'un moment de recueillement, et puis voir comment est-ce qu'on travaille avec les élèves." La secrétaire générale adjointe de la SNES-FSU rappelle que l'an dernier, "l'hommage n'avait pas forcément été très bien organisé en raison des atermoiements du ministère". "Forcément, le climat est plus apaisé, conclut Sophie Vénétitay, parce que l'an dernier, il faut quand même se souvenir qu'à quelques heures de la rentrée [après l'attentat], les heures banalisées, le temps de discussion entre collègues, nous avaient été retirées."
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