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Montpellier : polémique autour du financement d’une mosquée

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Montpellier : polémique autour du financement d’une mosquée
Montpellier : polémique autour du financement d’une mosquée Montpellier : polémique autour du financement d’une mosquée (France 2)
Article rédigé par France 2 - C.Guttin, M.Burgot, A.Domy, F.Mazou, A.Zouioueche, A.Da Silva, France 3 Languedoc-Roussillon
France Télévisions
France 2

La mairie de Montpellier (Hérault) ne souhaite pas que la plus grande mosquée de la ville soit cédée pour un euro symbolique au royaume du Maroc. Le financement des mosquées fait débat en France, alors que le projet de loi pour lutter contre le séparatisme sera présenté mercredi 9 décembre en Conseil des ministres. 

L’association qui gère le lieu de culte dit ne pas avoir les moyens d’agrandir l’édifice, alors l’opération vient d’être bloquée par le maire afin que la mosquée ne tombe pas dans les mains de Maroc. "Demain, un Etat acheté un lieu de culte, puis un autre Etat, puis un autre Etat, explique Michaël Delafosse. Nous on aspire à ce que les gens puissent exprimer leur foi, non pas sous des influences étrangères mais bien dans leurs relations, entre eux, à Montpellier". Le responsable de la mosquée, contacté par France Télévisions par téléphone, n’a pas souhaité s’exprimer. 

Un cas isolé ? 

La France compte 2 500 mosquées et environ 30% de l’Islam est ensuite financé par des pays étrangers. Les principaux contributeurs sont le Maroc, l’Algérie et la Turquie. La mosquée de Strasbourg (Bas-Rhin) a par exemple reçu des financements du Maroc, ainsi que de l’Arabie Saoudite. Ces fonds servent surtout à payer les imams, venus directement des pays contributeurs. En France, 30 imams ont été envoyés par le Maroc, 120 par l’Algérie et 151 arrivent de Turquie. En France, les dons des fidèles constituent toujours les trois quarts du financement des mosquées. 

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