: Vidéo Antisémitisme : "Je pense que l'on a des moyens d'endiguer cette horreur", lance la mère d'Ilan Halimi
Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, les menaces et violences visant les juifs ont augmenté de 74% en 2018.
Un contexte sombre pour le premier prix Ilan Halimi. Mardi 12 février, le Premier ministre Edouard Philippe a décerné, pour la première fois au niveau national, ce prix contre l'antisémitisme. Une cérémonie en présence de Ruth Halimi, la mère du jeune juif de 23 ans mort en 2006, après avoir été torturé par le "gang des Barbares". "Avec tout ce qu'il se passe actuellement, j'espère que des décisions adéquates vont être prises pour endiguer ce mal qui est constant et qui est éternel, on dirait. Mais je pense que l'on a des moyens d'arrêter cette horreur", a-t-elle lancé.
"Rage au ventre"
Il faut dire que la situation est préoccupante. Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, les menaces et violences visant les juifs ont augmenté de 74% en 2018. Avec les mauvaises nouvelles dans la lutte contre l'antisémitisme, "nous avons pris des coups", a reconnu Edouard Philippe, disant son cœur "lourd" et sa "rage au ventre". Créé en 2014 dans l'Essonne par Jérôme Guedj, alors président du conseil départemental, le prix Ilan Halimi est devenu un prix national, sur décision d'Edouard Philippe, l'an dernier.
Le Grand Prix est allé à un projet du collège du Clos de Pouilly à Dijon, pour un enseignement sur les génocides reconnus du XXe siècle, visant à éveiller la conscience de quatre classes d'élèves de 3e.
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