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Roms : des habitants de Champlan soutiennent leur maire

Confusion à Champlan dans l'Essonne où le maire UMP est accusé d'avoir refusé l'inhumation d'un bébé rom de deux mois et demi. Christian Leclerc parle de mensonge et de diffamation. Il est soutenu par une partie de la population.
Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Champlan, une petite commune de l'Essonne © MAXPPP)

 Christian Leclerc, le maire de Champlan a mis 24h à sortir de son silence. Sur BFM-TV hier soir il a été catégorique : "J'aimerais bien que cette mascarade, et cette mayonnaise qui est en train de monter dans les médias et les réseaux sociaux cessent tout de suite car sinon j'attaquerai sur le plan de la diffamation. Je sais ce que j'ai dit, je sais ce que j'ai fait. Je ne me suis jamais opposé à l'inhumation de cette petite gamine".   Et dans la soirée, il a envoyé un message de condoléances et d'excuses à la famille.

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Mais l'association qui suit les Roms de l'Essonne maintient sa version des faits : les pompes funèbres ont bien reçu un refus du maire. Et cette affaire divise la commune. Beaucoup d'habitants défendent leur maire. "Quand on a eu la gale et la tuberculose qu'ils nous ont apportées ces gens, vous n'êtes pas venus…"  O u encore : "Tout est gratuit pour eux..."

Roms : des habitants de Champlan soutiennent leur maire - reportage Sandrine Etoa-Andegue

 

Il y a une trentaine de familles roms à Champlan, installées dans des camps de fortune. Quatre-vingt personnes au total selon un élu de l'opposition. Il précise que la position du maire s'est durci sur cette question ces derniers temps. 

Dans la soirée, le Défenseur des droits Jacques Toubon, a annoncé qu'il se saisissait "d'office" de cette affaire. Il doit lancer dès ce lundi "des investigations". A LIRE AUSSI ►►► Champlan : la mairie refuse l'inhumation d'un bébé rom dans la commune

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