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Automobile : les fourrières pointées du doigt pour mauvaise conduite

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Automobile : les fourrières pointées du doigt pour mauvaise conduite
Automobile : les fourrières pointées du doigt pour mauvaise conduite Automobile : les fourrières pointées du doigt pour mauvaise conduite (FRANCE 2)
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Les fourrières sont devenues le bras armé et très rentable de la lutte contre l'envahissement automobile dans les villes. Problème : elles ne sont pas exemptes de tout reproche.

Lutter contre les véhicules mal garés, telle est la mission des fourrières. Mais ces dernières sont désormais pointées du doigt pour leurs dérapages. Une voiture mal accrochée qui finit sa course dans un poteau, des feux rouges grillés, ou encore des dépassements dangereux. À Marseille (Bouches-du-Rhône), Toulouse (Haute-Garonne) ou encore à Lyon (Rhône), entre 8 000 et 25 000 véhicules par an sont enlevés. C'est 10 fois moins que dans Paris et sa proche banlieue. Là, le chiffre explose : 250 000 enlèvements. De quoi exaspérer les conducteurs.

Une rentabilité maximale

Les fourrières sont des sociétés privées. Leur objectif ? Une rentabilité maximum, enlever le plus de véhicules possible en un temps record. C'est d'ailleurs ce qu'explique un ancien grutier à France 2, qui a préféré garder l'anonymat. "Les feux rouges, les sens interdits, tout ça, ça n'existent pas", assure-t-il. Et de remarquer : "À partir de 5-10 voitures, là, vous commencez à toucher des primes."

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