80 km/h : les départements veulent pouvoir décider
Édouard Philippe s'appuie sur les bons chiffres de la sécurité routière en 2018 pour justifier un maintien de la mesure des 80km/h.
Après quatre années d'augmentation du nombre de victimes sur la route, 2018 marque une rupture. 189 vies ont été épargnées par rapport à 2017, le nombre de morts l'an passé s'établit à 3 259. "Depuis que l'on mesure l'accidentologie routière, on n'a jamais eu aussi peu de morts sur les routes françaises", s'est félicité le Premier ministre Édouard Philippe. "Les mesures qui ont été mises en place", dont les 80km/h, "ont joué leur rôle dans cette diminution", a-t-il ajouté.
Pas de distinction entre certaines routes secondaires
Depuis la mise en place des 80km/h au second semestre, ce sont 116 morts de moins à déplorer sur le réseau secondaire, par rapport au second semestre des années précédentes. Mais il est difficile d'attribuer toute l'amélioration aux 80km/h. La Sécurité routière ne distingue pas, sur le réseau secondaire hors agglomération, les routes qui sont passées à 80 km/h, celles qui sont restées à 110 km/h ou à 70 km/h.
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