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Rodéo urbain à Rennes : le piéton est décédé, la garde à vue du conducteur levée

L'enquête a été requalifiée et est désormais ouverte pour "homicide involontaire". La garde à vue du conducteur a été levée pour des raisons médicales.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Armorique
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une personne fait une roue arrière avec une moto-cross, le 23 février 2022. (LIONEL VADAM / MAXPPP)

Le jeune homme fauché lors d'un rodéo urbain dimanche à Rennes est mort, annonce mercredi 8 juin le procureur de la République de Rennes à France Bleu Armorique. L'enquête a été requalifiée et est désormais ouverte pour "homicide involontaire". La garde à vue du conducteur a été levée pour des raisons médicales.

La victime de 19 ans était en arrêt cardio-respiratoire et souffrait d'un traumatisme crânien et d'une hémorragie interne après avoir été percutée au niveau du dos par une moto conduite par un ami. Le jeune homme avait été réanimé sur place par les secours puis hospitalisé en réanimation avec un pronostic vital engagé.

Le conducteur du deux-roues, également blessé pendant l'accident, avait été placé en garde à vue ce mercredi, trois jours après les faits, mais sa garde à vue a rapidement été levée en raison de son état de santé "qui ne permet pas de poursuivre cette mesure", poursuit Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes. Il souffre d'une fracture du tibia et d'un traumatisme crânien et est toujours hospitalisé.

La moto toujours introuvable

Le choc s'était produit dimanche lors d'une "roue arrière" de la moto qui circulait à vive allure sur un parking du campus universitaire de Beaulieu, à Rennes. Un enfant de six ans avait également été légèrement blessé et brièvement hospitalisé. Il se trouvait lui "assis, semble-t-il, sur le guidon" de la moto, avait précisé le procureur lundi.

Les policiers n'ont toujours pas retrouvé le véhicule impliqué, selon France Bleu Armorique. La moto avait disparu à leur arrivée, "emmenée par des amis du mis en cause et de la victime", selon le procureur de Rennes.

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