Sécurité routière : quand les dos d’âne agacent riverains et automobilistes

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Sécurité routière : quand les dos d’âne agacent riverains et automobilistes
Article rédigé par France 2 - M. Martel, J. Wild, A. Richier, F. Hénaut, F. Daireaux, R. Chapelard, V. Jové, L. Beneyton
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Il existe 450 000 dos d’âne, qui doivent inciter les conducteurs à ralentir en ville. Mais selon une association qui a saisi le Conseil d’État, beaucoup ne sont pas réglementaires.

Certains freinent au dernier moment, d’autres n’en prennent même pas la peine, parfois même rebondissent. Les dos d’âne sont devenus le cauchemar de bien des automobilistes. Mais pour faire lever le pied aux conducteurs, tout est-il permis ? Quelles sont les règles ? Dans un village de Seine-et-Marne, Antonin Morel, mètre en main, vérifie la hauteur d’un ralentisseur installé il y a un an. Résultat : 3 cm de plus que les 10 maximum autorisés. Le ralentisseur serait donc illégal. L’association a déposé un recours devant le Conseil d’État. 

Les riverains exaspérés

En France, un document documente la forme des ralentisseurs, mais qui contrôle les dimensions ? Le texte ne le précise pas. Le maire de la commune est prêt à assumer les travaux, mais pas à payer pour les autres. Si d’après la sécurité routière, les dos d’âne sauvent des vies, ils causent parfois des accidents, surtout s’ils sont mal entretenus.

Les riverains aussi sont exaspérés. Un couple vit depuis un an et demi avec des nuisances sonores et dit ne pas parvenir à dormir, même fenêtres closes. Ils se sont résolus à déménager et vendent aujourd’hui leur maison 20 % moins chère, à cause de ces désagréments.  

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