Cet article date de plus de seize ans.

Si l'on en croit les chiffres et certains témoignages, la recherche française ne se porte pas très bien...

En 2003 et 2004, les chercheurs avaient fait part de leur inquiétude lors d"un mouvement d"une ampleur sans précédent.Différentes enquêtes, à commencer par le "classement de Shanghaï", une référence mondiale, montrent le "décrochage" des universités françaises, en principe au coeur du système de recherche, par rapport aux établissements étrangers.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Une chercheuse penchée sur un microscope métallographique optique au laboratoire de Châtillon (Hauts-de-Seine) (copyright: CNRS Photothèque - photographe: JANNIN François)

En 2003 et 2004, les chercheurs avaient fait part de leur inquiétude lors d"un mouvement d"une ampleur sans précédent.

Différentes enquêtes, à commencer par le "classement de Shanghaï", une référence mondiale, montrent le "décrochage" des universités françaises, en principe au coeur du système de recherche, par rapport aux établissements étrangers.

Ainsi en 2007, la première université française, Paris VI, n"arrivait qu"à la 39e place sur 500 établissements. Un an plus tard, la même n'arrivait qu'à la 42e… Des annonces qui provoquent à chaque fois un électrochoc dans la communauté scientifique française.

Dans le même temps, la situation matérielle des jeunes chercheurs est souvent très difficile et ils éprouvent de nombreuses difficultés à trouver des débouchés professionnels : 11 % des jeunes docteurs seraient ainsi encore au chômage après la fin de leurs huit années d"études.

Les pouvoirs publics disent avoir compris la profondeur du mal et l"urgence qu"il y a à intervenir. "Si la France gagne la bataille de la recherche, elle gagnera la bataille de la croissance et la bataille de l"emploi", déclarait ainsi le président Nicolas Sarkozy le 28 janvier. Dans le même temps, le gouvernement a engagé de profondes réformes du secteur, à commencer par celles de l"université et d"organismes comme le CNRS.

Les enjeux d"un tel dossier sont souvent très techniques, et donc difficiles à comprendre pour le néophyte. Pour vous aider à vous y repérer, nous vous proposons une plongée au cœur d"une activité finalement très mal connue. Avec notamment au programme la rencontre de certains des meilleurs acteurs et/ou spécialistes du secteur. Des rencontres filmées par nos équipes.

Quel avenir pour les sciences "dures" (ou sciences "exactes") et sciences "molles" (sciences humaines et sociales) ? Le débat est lancé...

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