Salaire, prime, voiture de fonction : le leader de la CGT répond aux "rumeurs les plus folles"
Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, s'est expliqué devant des cadres du syndicat. L'AFP a consulté une copie de son intervention.
Sur la sellette depuis quelques semaines, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a fait une mise au point sur son train de vie face à des cadres du syndicat. L'AFP s'est procuré, mardi 16 décembre, une copie de son intervention.
Devant la commission exécutive réunie le 9 décembre, le secrétaire général de la confédération a tenu à rétablir "quelques vérités" pour tordre le cou aux révélations et rumeurs le concernant. Thierry Lepaon n'a pas évoqué les travaux dans son appartement et son bureau, sur lesquels il s'était déjà exprimé publiquement. Francetv info détaille les différents points abordés lors de cette audition.
Sur sa prime
Le versement d'une prime, de 31 000 euros selon la presse, a indigné des cadres de la CGT. "Cette indemnité déclarée s'élève exactement à 26 650 euros" et son versement a été décidé par "les camarades du comité régional" de Normandie, a détaillé Thierry Lepaon, expliquant qu'il s'agissait d'une prime de départ, versée "puisqu'il a démissionné du comité régional pour arriver à la confédération".
Sur son salaire
Thierry Lepaon a indiqué qu'il s'élevait à "4 000 euros nets par mois avec un 13e mois". La confédération avait fixé initialement un salaire de 5 200 euros. Mais le dirigeant l'a jugé "trop élevé pour un secrétaire général de la CGT" : "J'ai donc demandé qu'il soit ramené à 4 000 euros", s'est-il justifié.
Sur ses moyens de déplacement
Le leader de la CGT est revenu sur sa voiture de fonction. "Nous pensions initialement que je ferais les allers et retours en Normandie avec cette voiture", a-t-il déclaré. En réalité, "c'était impossible pour des raisons de sécurité, compte tenu de mes amplitudes de travail pendant la semaine. Cette voiture fait partie du parc confédéral", a-t-il poursuivi.
Thierry Lepaon a également balayé d'autres "rumeurs qui circulent", comme des vélos achetés par la CGT ou des vacances qui auraient été réglées par la centrale. Sur les vélos acquis pour lui et son service d'ordre, il a déclaré : "J'ai eu accident cardiaque, mon cardiologue m'a demandé de faire régulièrement du vélo." Concernant ses vacances, il confirme être parti en Corse l'été dernier. "C'est moi qui ai payé", assure-t-il, pas la CGT.
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