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Thierry Lepaon a-t-il touché 100 000 euros de primes ?

"Le Parisien" affirme que la CGT de Montreuil a dû se délester de 100 830 euros.

Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, le 3 octobre 2013, à Montreuil. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Ce n'était pas grand chose", assurait Thierry Lepaon au sujet des indemnités qu'il a touchées en quittant la CGT Normandie pour occuper le siège du secrétaire général du premier syndicat de France. Mais, selon Le Parisien dimanche 14 décembre, la CGT de Montreuil a tout de même dû se délester de 100 830 euros.

Le solde de tout compte de Thierry Lepaon aurait été payé par la CGT de Montreuil au comité régional CGT de Normandie, explique le quotidien. Le journal détaille : "il s'agit de 26 000 € de salaires entre novembre 2012 et mars 2013 ; 6 000 € de frais (hôtels, cigarettes... et repas) ; 60 800 € d'indemnités de départ brut (soit 31 000 € net), pour compenser trois ans de chômage entre 2001 et 2003". Il poursuit : "deux virements ont été effectués par la CGT, sur le compte du comité régional normand, l'un rétroactif pour 2012 au titre des salaires visés, l'autre sur les comptes 2013. Reste la question principale. Pourquoi la CGT de Montreuil a-t-elle dû payer cette somme alors que c'était au comité régional normand de le faire ?"

Surfacturation ?

Par ailleurs, d'après le même article, la CGT s'interroge sur une possible surfacturation des coûteux travaux à son logement et dans son bureau. Les montants de ces derniers seraient "beaucoup trop élevés". Lors d'une rencontre entre la commission exécutive et la commission de contrôle, certains auraient posé la question d'une éventuelle surfacturation, mais elle n'est pas avérée.

Les premiers dirigeants de la centrale (responsables des fédérations et unions départementales) doivent se réunir lundi au siège de la centrale à Montreuil, pour débattre d'une sortie de crise. Officiellement, il s'agit de préparer la réunion extraordinaire du "parlement" de la centrale, prévue 13 janvier, seule habilitée à destituer le secrétaire général, alors que sa démission est réclamée par la fédération des services publics. 

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