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À la rencontre du maire et des habitants de Sarcelles, ville multiconfessionnelle et cosmopolite

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A la rencontre du maire et des habitants de Sarcelles, ville multiconfessionnelle et cosmopolite (MANUEL TISSIER et JEAN-FRANCOIS MONIER - FRANCE 2 )
Article rédigé par franceinfo
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Sarcelles, à 15 km au nord de Paris, est-elle une ville ghetto ? France 2 a mené l’enquête, accompagnée de son maire, François Pupponi.

La question du "vivre ensemble" est revenue en force dans le débat en France après les rassemblements qui ont suivi les attentats islamistes en janvier. La tentation communautaire est aussi revenue dans les discours des politiques. Pour voir ce qu'il en est, France 2 est allée à la rencontre d'habitants, mais surtout de François Pupponi, maire de Sarcelles, dans le Val-d'Oise.

La ville de Sarcelles, avec ses 40 000 habitants et ses quarante nationalités, est-elle un ghetto ? Les centres communautaires juifs côtoient les églises orthodoxes ou chaldéennes et les magasins halal. Maire de la ville de banlieue depuis dix-huit ans, François Pupponi parle bien d'une organisation par communautés dans certains quartiers, depuis plusieurs années : des quartiers "globalement blancs et plutôt communauté juive avec des chaldéens" d'un côté, et les "logements sociaux avec principalement l'immigration sub-saharienne et maghrébine" de l'autre.

"Manuel Valls parle de politique d'apartheid, il a raison"

Pour le maire, cette organisation de sa cité "a bien été voulue par des institutions d'État" : les logements sociaux ont été attribués attribués par la Caisse des dépôts et par la préfecture, dit-il, et non par le service logement de sa municipalité. Il enfonce le clou en approuvant la phrase de Manuel Valls : "Quand Manuel Valls parle de politique d'apartheid, il a raison, Sarcelles en est l'exemple" dit-il devant la caméra de France 2. Entre population en grande difficulté et habitants qui adorent leur ville, voici le reportage de nos confrères.

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