: Vidéo À New York, ils imaginent leurs propres funérailles
Il existe plusieurs termes pour définir le métier d’Emma Acker : doula ou encore thanadoula. Son quotidien consiste à accompagner des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches. “On prépare l'événement : on va parler de la mort autour d'un dessert, dans une atmosphère très détendue. Les gens décorent souvent des cercueils comme celui-ci avant la crémation, pour rendre hommage à la personne. Je facilite la discussion avec les personnes qui arrivent avec des questions sur ce qu'il se passe au moment du décès, et après : les soins funéraires, les différentes options et sur ce qu’ils veulent qu'on fasse de leur corps”, explique Emma Aker, doula de fin de vie.
“On n'est pas là que pour les morts, on est là pour les vivants !”
Pour Emma Aker, être doula contribue à mettre à l’aise toutes les communautés avec la mort. “On n'est pas là que pour les morts, on est là pour les vivants ! Les gens peuvent passer nous voir, c'est un lieu ouvert, où on peut venir s'asseoir. C'est un lieu consacré à la fin de vie, mais qui nourrit aussi les vivants, ici et maintenant”. Les personnes peuvent alors choisir leurs funérailles idéales, en fonction de leurs souvenirs, leurs désirs ainsi que leurs envies.
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