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Vidéo Envoyé spécial. Je m’effeuille donc je suis

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Envoyé spécial le samedi. Je m’effeuille donc je suis
Envoyé spécial le samedi. Je m’effeuille donc je suis Envoyé spécial le samedi. Je m’effeuille donc je suis
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Mêlant humour et cabaret, l’effeuillage burlesque a le vent en poupe. Témoignages de trois femmes qui, en se dénudant, se sont réconciliées avec leur corps.

Inventé en France à la Belle Epoque, popularisé aux Etats-Unis dans les années 1950 puis tombé en désuétude, l'effeuillage burlesque fait son grand retour. Cette forme de strip-tease qui emprunte les accessoires et les postures des pin-up est revenue sur le devant de la scène avec Dita Von Teese à la fin des années 1990. Tournée, le film de Mathieu Amalric primé à Cannes en 2010, l’a dévoilée au grand public français. Depuis, des cours ont fleuri un peu partout dans l'Hexagone.

Au-delà des canons de la beauté

La clef du succès, c’est peut-être que l’effeuillage burlesque s'affranchit des normes de la minceur pour célébrer tous les corps féminins... Le week-end, des femmes de 25 à 60 ans, aux profils et aux morphologies très variés, se retrouvent pour apprendre les techniques du strip-tease et créer leur personnage.

Qui sont-elles ? Que viennent-elles chercher ? Pourquoi éprouvent-elles l’envie de se dénuder en public ? Sont-elles dans la thérapie ou la transgression ? Qu'en pense leur entourage ? Se considèrent-elles comme des femmes-objets ? Les effeuilleuses Blanche Canaille, Louise Berlingot et Cherry Lyly Darling ont accepté de raconter comment ce loisir leur a permis d'accepter leur corps et se réconcilier avec elles-mêmes.

Un reportage d’Elise Le Guevel, Frédéric Bazille, Myriam Milant.

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