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Vidéo Le concours des "mini-miss" s'est tenu malgré la polémique

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Les concours des "mini-miss" continuent de faire polémique (Jihane Benzina, Swanny Thebaut - France 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le gouvernement veut interdire ce type d'événement pour lutter contre "l'hypersexualisation" des enfants et leur exploitation à des fins mercantiles.

Une quarantaine de fillettes de cinq à onze ans ont participé, samedi 14 décembre, à Paris, au concours des "mini-miss" France. Un événement que le gouvernement veut pourtant interdire afin de lutter contre "l'hypersexualisation" des enfants et leur exploitation à des fins mercantiles.

La menace d'une interdiction a déclenché les foudres des parents des "mini-miss", nombreuses dans le Nord-pas-de-Calais notamment, et agité la presse et les réseaux sociaux aux Etats-Unis, où ce genre de manifestation est très prisé : chaque année, quelque 250 000 petites Américaines participent à environ 5 000 concours.

Comment les fillettes sont-elles jugées ?

Au cœur des discussions : les critères sur lesquels sont jugés les participantes. "Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune âge qu'elles ne valent que par leur apparence. Ne laissons pas l'intérêt commercial l'emporter sur l'intérêt social", avait lancé, en septembre, la sénatrice centriste Chantal Jouanno. Elle avait présenté un texte prévoyant l'interdiction des concours aux moins de 16 ans et de punir les contrevenants de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. 

"C'est leur apparence vestimentaire et leur personnalité qui seront jugées, pas leur apparence physique", se défend Michel Le Parmentier, Fondateur du concours des "mini-miss", une "marque déposée il y a 25 ans", précisant qu'il est favorable à un encadrement.

Mardi, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, s'est dite favorable à une interdiction de ces concours aux moins de 13 ans et à un encadrement passant par un "système d'autorisation" pour les 13-18 ans. Elle a estimé "qu'il y a sujet à hypersexualisation des petites filles et une nécessité de se donner les outils pour contrôler cela".

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