: Vidéo Micromaison : découvrez un nouveau concept écologique et économique
Ils vivent à six dans une vingtaine de mètres carrés. Une surface réduite, mais aussi des factures allégées et un impact sur la planète limité. Habiter une "tiny house", c'est le choix de cette famille "minimaliste" qu'a rencontrée "Envoyé spécial". Venu des Etats-Unis, le concept des micromaisons commence à se répandre en France.
En Ariège, Sylvia et Cédric sont devenus "minimalistes". Ils ont tout plaqué, leur métier, leur maison et la société de consommation, pour s'installer dans une cabane. Elle mesure 4 mètres de haut, 2,20 m de large, et ils l'ont construite de leurs propres mains. Surface habitable : 22 mètres carrés… pour six personnes, le couple et ses quatre filles. C'est une "tiny house", une micromaison. D'origine américaine, le phénomène séduit les écolos. Il y en aurait 400 en France aujourd'hui.
En attendant de partir en voyage avec sa nouvelle maison tractée par un fourgon, la famille s'est installée sur un terrain près d'une ferme. C'est ici que Sandra, dont les choix de vie sont à l'opposé, est venue à leur rencontre le temps d'un week-end. Pour "Envoyé spécial", cette citadine "consumériste" a tenté une immersion chez les "décroissants" avec sa fille Julia, 8 ans. Première surprise : cette cabane en bois montée sur roues.
Minimaliste, mais tout confort
La maison est "tiny", minuscule, mais tout confort, avec toilettes (sèches) et douche. Au rez-de-chaussée, une pièce fait office de cuisine, salon et chambre parentale. Pour les filles, quatre matelas sur la mezzanine, où la hauteur sous plafond ne permet pas à un adulte de se tenir debout. La visite, acrobatique, laisse Sandra dubitative. Elle trouve ça "mignon, mais à vivre tous les jours"… Pour Sylvia et Cédric, c'est une question de valeurs à transmettre à leurs filles. "On ne veut pas qu'elles construisent leur vie sur du matériel", explique leur père.
La famille vit de la vente de leur ancienne maison et de l'allocation chômage de Cédric, qui a été ingénieur pendant seize ans. Le compromis sur la surface de vie est compensé par les économies sur les factures d'eau et d'électricité (presque 1 500 euros, selon Cédric) qui leur permettent de "profiter de la vie un peu différemment".
Extrait de "Ma vie... sans consommer", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 12 décembre 2019.
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